MIR A "DES OPTIONS" POUR 2025 MAIS N'A PAS ENCORE FAIT SON CHOIX

L'association entre Joan Mir et Honda n'a rien donné de positif depuis qu'elle a débuté la saison passée. Entre une moto aux performances difficiles et plusieurs blessures, le Majorquin n'a connu qu'un seul top 10 avec la RC213V, une cinquième place à Buddh l'an passé. Loin, très loin du titre conquis avec Suzuki en 2020, suivi d'une troisième place au championnat la saison suivante.

Voir les marques japonaises retrouver le premier plan demandera du temps, et Mir n'est pas certain de pouvoir l'accorder à Honda. En fin de contrat au terme de la saison 2024, comme la majeure partie des pilotes sur la grille, il commence à songer à son avenir et lorsque, dans le paddock du Mans, il a été interrogé sur la suite qu'il donnera à sa carrière l'an prochain, l'intéressé a confié le besoin d'une réflexion approfondie.

"C'est une très bonne question mais je ne peux pas te répondre parce que j'ai des options", a expliqué Mir. "J'ai des options mais je ne sais pas vraiment ce que je veux faire. C'est un peu la réalité. J'ai besoin d'un peu plus de temps pour comprendre, pour prendre une bonne décision pour mon avenir."

Même si la dernière saison de Mir avec Suzuki a été décevante en 2022, sans le moindre podium, la situation qu'il vit avec Honda est bien plus compliquée à gérer sur le plan mental. Après avoir songé à la retraite l'an passé, il a réussi à trouver de nouvelles formes de motivation cette année.

"C'est très difficile parce que si je parle pour moi, en cinq ans [passés dans le Championnat du monde] j'ai gagné deux titres dans trois catégories différentes. J'étais tout le temps devant, tous les ans. Une mauvaise année, c'était me battre pour la cinquième place. Les bons résultats donnent de la motivation, on en a besoin."

Joan Mir

Photo de: Honda Racing

"Maintenant, on n'a plus ça donc on doit se motiver différemment, de petites choses, faire une bonne course avec le package que l'on a, sincèrement on ne peut pas faire plus, donner 100%. C'est la motivation que l'on doit trouver en ce moment. C'est dur. Plus on a connu le succès par le passé, plus c'est difficile de comprendre la situation."

"L'année dernière a été très difficile mentalement pour moi. Cette année, je suis dans un état d'esprit différent, j'essaie de donner 100%, d'être professionnel, de donner les bonnes informations et je m'attends juste à des progrès. C'est à eux d'apporter des choses pour que l'on soit performants."

Les gros changements mis en place par Honda et le travail de développement actuel aident Mir à garder l'espoir... mais il ne se fixe plus le moindre objectif : "Je reste motivé grâce au travail que fait Honda. Ils travaillent très dur mais pour le moment, on n'a pas les nouveautés dont on a besoin. Sincèrement, je ne sais pas à quoi m'attendre en fin de saison, je ne sais sincèrement pas."

"Je viens ici, au Mans, puis à Barcelone, au Mugello, tous ces circuits, mais... il n'y a aucune attente. Si on a trop d'attentes et que l'on vit une désillusion, c'est plus dur de se motiver que si c'est plat, calme, et qu'on avance jour après jour."

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